Freedom ride

Les Freedom Rides en français : « voyages de la liberté » sont les actions de militants du mouvement américain des droits civiques qui utilisaient des bus inter-États afin de tester l'arrêt de la Cour suprême Boynton v. Virginia qui rendait illégale la ségrégation dans les transports en commun. Le premier Freedom Ride partit de Washington le [1], et devait arriver à La Nouvelle-Orléans le 17. Les militants furent arrêtés dans les États du Sud sous prétexte de violer les lois locales et les lois Jim Crow.

Techniquement, les freedom riders ne pratiquaient pas la désobéissance civile puisqu'ils avaient le droit de ne pas obéir aux lois ségrégationnistes du Sud des États-Unis. Mais leurs droits n'étaient pas appliqués par l'État fédéral et étaient considérés comme criminels dans les États du Sud. Les freedom rides utilisaient la résistance non violente contre les émeutes organisées par les racistes et les arrestations massives des autorités. Les militants étaient noirs comme blancs en proportions égales[2], et un quart d'entre eux étaient des femmes[3].

  1. Vincent Ferry et Piero- D. Galloro, De la discrimination dite « ethnique et raciale » : discours, actes et politiques publiques, entre incantations et humiliations, Éditions L'Harmattan, , p. 20
  2. (en) « Demographic-Political analysis of Freedom Riders, 1964 », sur crmvet.org
  3. (en) « Spotlighting the work of women in the civil rights movement’s Freedom Rides ».

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